Fin de la RN7 à Menton
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Fin de la RN7 à Menton

Menton (06)

Détails

Le poste frontière de MENTON constitue la fin, mais pour certains le début de la « Route Nationale 7 ». Son baptême impérial en 1811, puis royal en 1824, lui confère son chiffre 7, alors qu’elle s’interrompt à ANTIBES. En 1870, au rattachement du comté de Nice à la France, le titre de « RN7 » lui est attribué. Il s’agit de la plus longue route de France (996 km), depuis le parvis de la cathédrale Notre Dame de PARIS jusqu’au poste douanier de la frontière italienne de MENTON. Le populaire jeu des « 1000 bornes » y puise d’ailleurs son inspiration et son nom. L’apparition des congés payés en 1936 et surtout les « 30 glorieuses » lui donnent ses lettres de noblesse. Elle se voit empruntée par des milliers de vacanciers assoiffés de soleil à bord de CITROËN 2cv, RENAULT 4cv, FORD Vedette, PEUGEOT 403… Cette cohorte de véhicules sur la Nationale 7, outre l’économie qu’elle génère sur tout au long de son parcours (restaurants, stations-services, garages, etc), implique d’interminables bouchons. MENTON n’y fait exception lors du passage vers l’Italie. Magnifiquement chantée par Charles Trenet, filmée à maintes reprises et particulièrement à cet endroit de MENTON dans le film « Le Corniaud », ou encore illustrée, peinte, contée, la Nationale 7 demeure célèbre dans la France entière, et bien au-delà des frontières. Lors de la décentralisation de 2006, la RN 7 perd son statut de route nationale pour devenir départementale, rebaptisée selon l’inspiration des départements traversés. Le tracé initial se fourvoie alors et se mélange aux aménagements routiers modernes. Nonobstant, des points singuliers tel le poste frontière de MENTON continuent d’entretenir le mythe de la Nationale 7.